Afin que le souvenir perdure

Son nom est gravé sur le Monument aux Morts de Gruey-lès-Su rance et il repose dans le cimetière de ce village mais il était né à Vittel le 24 mai 1964.

Pour honorer la promesse faite à une brillante professeure des écoles exerçant en Haute-Saône mais grande amie de mon village natal de Les Voivres, je veux lui rappeler, ainsi qu'aux éventuels lecteurs, le souvenir de l'anniversaire de la naissance de Patrick Tari.

Prise qu'elle est par ses passions du trail et de la photographie, je ne suis pas du tout sûr qu’elle lise ce petit article mais "le message en l'air" est lancé en espérant qu'il arrive à bon port.

Comme il est dit fréquemment dans les discours officiels autour des cérémonies patriotiques et plus particulièrement actuellement avec "l'opération spéciale" en Ukraine de ce malade de Poutine, il y avait déjà un bon moment qu'il n'y avait plus eu de guerre en Europe.

Certes mais cela n'a pas empêché qu'un tout jeune européen forcément innocent - et beaucoup d'autres avec lui - soit fauché à l'aube de ses 20 ans par une terrible explosion germée dans l'esprit machiavélique de tel ou tel terroriste en cette funeste matinée du 23 octobre 1983.

Je pense à lui, je pense à eux, je  pense à mes 7 camarades "Casques blancs" abattus au cours de leur mission au Pays du Cèdre de 1984 à 1986 par des assassins et autres snipers sans non plus pouvoir se défendre.

Qu'ils reposent en paix puisque c'est, plus ou moins, en son nom qu'ils sont "morts pour la France au service du Liban".

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